Enregistrement d’une personne à son insu
Q : Nous souhaitons enregistrer un orateur et nous préférons ne pas l’avertir qu’il est enregistré sur bande vidéo et/ou audio. Il est plus susceptible de faire des commentaires plus désobligeants s’il ne le sait pas. À votre avis, enfreignons-nous des lois ou provoquons-nous des problèmes pour l’utilisation de l’audio et/ou des cassettes vidéo pour prouver notre cas aux avocats municipaux impliqués ou devant les tribunaux plus tard si nous ne demandons pas l’autorisation et allons de l’avant à l’audio/vidéo furtivement ?
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A : La Cour suprême de Californie a statué que, dans un endroit « auquel le grand public n’a pas accès sans entrave », les gens qui y vivent « peuvent avoir une attente limitée, mais légitime, que leurs conversations et autres interactions ne soient pas enregistrées secrètement sur vidéo…, même si ces les conversations n’ont peut-être pas été complètement privées de la part des participants ». Sanders c. ABC, 20 Cal. 4e 907, 911, 915 (1999) (« une personne peut raisonnablement s’attendre à la protection de la vie privée contre l’enregistrement électronique d’une communication même si elle n’avait aucune attente raisonnable quant à la confidentialité du contenu de la communication »).
Il n’est pas clair si le fait que les frais de participation à des organismes sans but lucratif ne permettent pas un accès sans entrave au grand public. De même, « si une attente raisonnable en matière de vie privée est violée par un tel enregistrement, dépend de la nature exacte de la conduite et de toutes les circonstances qui l’entourent », id., et il est donc difficile de prédire comment les tribunaux considéreraient l’enregistrement que vous proposez.
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Si l’utilisation de microphones cachés et/ou d’un appareil photo pour enregistrer sans consentement est illégale dans les circonstances, vous ne pourrez pas utiliser la bande comme preuve et vous pourriez être accusé d’un crime et poursuivre. Cal. Code pénal § 632. Le cabinet d’enquête peut être concerné parce qu’il peut également être poursuivi, ou inculpé d’un crime, si l’enregistrement était illégal. Voir Ribas c. Clark, 38 Cal. 3d 355, 361-62 (1985) (le tiers qui effectue l’écoute électronique à la demande d’une partie à une conversation, mais sans le consentement de l’autre, peut être tenu responsable en vertu des dispositions connexes du Code pénal §631).