Santé

Les rhumatologues alertent sur une éventuelle pénurie de corticoïdes

Selon syndicat national des médecins rhumatologues, la situation est assez alarmante. En effet, la pénurie de corticoïdes persiste de plus en plus dans le secteur au grand dam des malades. À défaut de ce traitement, les malades sont obligés de se rabattre vers les centres de rhumatologie Marseille avec des traitements à base d’eau. À l’origine de cette pénurie, on a l’arrêt définitif de la production d’Altim (cortivasol, Sanofi). Il s’agissait d’un médicament exclusivement distribué en France.

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L’hydrocortancyl ne peut pas se substituer à toutes les indications

Récemment, une lettre a été envoyée par le laboratoire Sanofi après l’approbation par l’ANSM. L’objectif, c’est de rappeler que si l’Hydrocortancyl peut être employé dans les injections épidurales, il ne doit pas être injecté par voie foraminale, par voie épidurale postérieure au niveau du rachis cervical. Les patients qui ont besoin de ce type d’interventions sont alors confrontés à une véritable impasse thérapeutique.

Aujourd’hui, les pistes proposées renvoient à l’augmentation de la fabrication de produits non soumis à l’interruption de production ou encore le rapatriement des stocks provenant des pays étrangers. Le Laboratoire Sanofi a, toutefois, tenu à préciser qu’il n’est pas possible de mobiliser les stocks qui se situent au niveau d’autres pays européens. En effet, Altim n’est commercialisé qu’en France où il est particulièrement prescrit.

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Diversifier les spécialités disponibles

Une alternative à cette pénurie, c’est sans doute la requalification de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de certains produits (Hydrocotancyl Suspension ou la Dexaméthasone) qui sont commercialisés par Merck et Sandoz. En effet, ceux-ci ne disposent pas encore d’autorisation de mise en marché en France. Merck et Sandoz ont d’ailleurs été approchés afin de déposer un dossier auprès de l’Agence Nationale du médicament et des produits de santé (ANSM).

Aujourd’hui, les corticoïdes disponibles tels que le Célestène, le Dépomedrol, le Kenacort retardent ou encore l’Hexatrione n’est pas encore utilisable dans l’ensemble des indications de l’Altim.

Les stocks épuisés

Depuis la fin janvier, les stocks d’Altim sont presque épuisés. Au niveau des hôpitaux, les stocks préservés sont bientôt épuisés dans quelque temps. Un comité d’experts, dont certains membres du SNMR a été créé en collaboration avec le laboratoire Sanofi pour passer en revue la littérature et étudier les solutions. À noter qu’il ne s’agit pas du premier épisode de rupture en rhumatologie à Marseille. En 2010, des ruptures de stocks avaient été signalées. Cependant, c’est la première fois qu’elle atteint une telle ampleur.