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GSF, le nettoyage plus vert des entreprises agroalimentaires

Aujourd’hui, le principal acteur du nettoyage industriel travaille à mettre au point des procédures et des technologies permettant d’améliorer la performance écologique au niveau de ses clients. En effet, il faut dire que les industries agroalimentaires font partie des plus sensibles aux opérations de nettoyage de leurs lignes de production. Par conséquent, le groupe GSF travaille avec pas moins de 400 parmi elles. Il y va, en effet, de la sécurité alimentaire.

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Les procédures se sont largement précisées

En 3 ans d’exercices, il faut dire que les procédures se sont largement précisées. En effet, elles sont réalisées en tenues spéciales, généralement la nuit lorsque l’usine est fermée. L’opération se déroule souvent en 5 phases toujours identiques et permettant de laisser les équipements impeccables au retour des opérateurs. En fonction des installateurs et des produits cuisinés, le travail prend en compte plusieurs paramètres afin d’atteindre un niveau maximal de performance.

On a ainsi la température de l’eau, la pression, les effets mécaniques, la force de l’impact, etc. Les produits de nettoyage figurent également parmi les éléments qui sont sous surveillance. En ce sens, le groupe ne prend aucun risque et utilise des détergents alcalins et des désinfectants chlorés. Cependant, il faut dire que les effets de leurs émanations sont mal connus.

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Vers des détergents éco labélisés

Afin de réduire la toxicité de certains produits, le groupe est en train de passer progressivement aux formules éco labélisés. En 2014, par exemple, ils représentaient, par exemple, 31% des achats puis 43% l’année d’après pour atteindre les 50% l’an passé. Ce qui représente un total de 3.5 millions d’euros. Encore, nous avons une marge de 20% en convainquant les clients encore réticents qui pensent surtout que leur efficacité est moindre.

GSF teste surtout les produits bio avec un producteur d’Aubagne. Bien que leur efficacité soit comparable, leur coût est largement prohibitif : deux fois le prix des produits traditionnels. Le groupe, à l’image de Gegos, mise surtout sur la technologie pour cela, il met au point un procédé d’eau ozonée permettant de désinfecter naturellement les surfaces. Pour les mesures de concentration, elles sont toujours en cours.

Poste par poste, le groupe effectue l’audit des salissures. Ensuite, il détermine les moyens de nettoyage nécessaires et calcule aussi les besoins en eau. Il faut dire qu’il s’agit d’une expertise qui a été réalisée dans une quinzaine d’entreprises. Elle a surtout permis des gains allant de 10 à 20%. Par exemple, sur 10m cubes d’eau en moyenne, l’économie peut être assez symbolique.